Fait quelques emplêtes

Lise entra dans la minuscule épicerie. Elle salua poliment la vendeuse.
Comment expliquer ce qu'elle resentait depuis qu'elle était dans cet endroit de misère ? De la peur. Pire que ça. Elle avait l'impression que deux mus l'oppressaient et qu'elle éttoufait. Et qu'elle ne pourrait plus sortir de ce gueppier.
Mais pourtant, elle souriait. Elle chantonnait entre les étalages de fruits.
Faire les courses restait un plaisir. C'était sa force. Faire de chaque moment, chaque parcelle de sa vie, un instant magique.
-Excusez moi madame, dit-elle de sa voix apaisante, mais avez vous des pommes ? Ma petite soeur adore les pommes.
-Je suis désolée, ma chère. Mais mon stock est épuisé, dit la vieille vendeuse d'une voix chevrotante.
-Ce n'est pas grave, dit elle pour elle même, un peu frustrée.
Elle continua ses emplettes, en cherchant comment réussir a économiser pour la fin du mois. Les fins de mois étaient toujours très dur.
-Ce seras-tout, mademoiselle ?
-Euh... oui. Je prendrais aussi du topinanbourg.
-Ah ! Ma pauvre demoiselle. Comme je vous comprend. Vous êtes si jeune...
Lise sourit à la vieille ce qui eut le don d'illuminer le regard de la femme.
-Merci, dit Lise.
A ce moment là, une fille d'une quinzaine d'année débarqua dans la boutique en courrant et rentra dans Lise.

Luna devait se dépêcher sa grand-mère attendait la farine, sa mère était si faible. Sa grossesse la fatiguait et l'épidémie de typhus risquait de la toucher si elle devenait trop faible.
Sans faire attention, elle fonça dans une jeune fille. Elle rougit.

- Je suis désolé.
Il me faut asolument de la farine pour ma mère, elle est enceinte

Ajouta t-elle comme pour s'escuser

Elle sourit à la jeune fille, la vie n'avait pas l'air beaucoup plus facile pour elle mais il fallait se serrer les coudes.
Mais surtout en arrivant elle l'avait entendu chantonner, et c'était rare ici. Un vrai desespoir pour quelqu'un qui comme Luna ne vivait que pour le chant

- Je m'appelle Luna.
Je ne vous avez pas encore vu. Vous êtes arrivez quand ?

-Ne t'excuse pas, dit Lise de sa voix matenelle. Tu veux que je t'aides à trouver ta farine ?

Elle observa la "petite" qui était déja un petit bout de femme. Elle était attendrissante, et Lise se lanca dans les présentation devant cett belle jeune fille.

-Luna ? J'aime beaucoup ce prénom. Je m'apelle Lise. Lise... Kartenberg. Je suis arrivée il n'y as pas longtemps, un mois environ. Mais je ne suis jamais venue dans ce coin.

Elle sourit Luna et la pris par la main. Ensembles, elles achetèrent la farine et Lise fut enchanté de faire plus ample conaissance.

- Merci

Elle aimait le sourire de Lisa, ça ressemblait un peu à ses chansons

- Tu aimes la vie ici ?
Enfin c'est idiot comme question mais tu aurais du voir avant, c'était magnifique ! Tous les jours en été il y avait le marché de plein air et en hiver il était couvert. On trouvait des fruits et des légumes... et puis s'était beaucoup moins cher. Maintenant c'est dur de nourrir tous le monde à la maison. Mais ça doit être la même chose chez toi ?!

Tu aimes chanter

C'était sortit tous seul spontanément

Lise sentit son énergie remonter devant l'enthousiasme de la fillette.

-Je n'aime pas vraiment être ici. Ma m... maman est tomber malade a cause du manque d'hygiène et...

Lise se racla la george quant a ces souvenirs terribles.

-Mon père et l'un de mes petits frère sont morts lors d'une fusillade. Mais j'aurais surement aimer vivre ici avant.
Elle laissat le temps de payer à Luna et répondit à sa question.

-J'aime bien chanter, mais ce n'est pas ce pourquoi je suis douée. Je chantonne un peut partout, parce que ma mère avait l'habitude.
et toi, tu aimes chanter ?

Luna se sentit rougir.

- Je suis désolé... je ne voulais pas

Luna sourit à la caissière elle la conaissait depuis longtemps

- J'adore chanter, mon père dit que je suis nait pour ça.
Je chante tous les soirs au Mazowiecka.

Devant le regard interrogateur elle ajouta

- C'est un bar fréquenté surtout par un public allemand. Je n'aime pas trop chanter ici mais je suis un peu payé et ça nous aide pour les fin de mois. Comme ma tante et mon oncle ne travaille pas encore, c'est plutôt dure à la maison. Et puis ça me donne des obligations.

Elle ajouta dans un soupir

- Il faut que j'y aille ! Ma mère m'attend.
J'habite rue Zamarek, dans l'immeuble 2 l'appartement 1.

Et puis si tu veux me venir me voir un soir. J'aimerai bien ! Passe à la maison vers huit heure. Mais je ne pense pas que tu auras le temps.

Lise se promit de retouner voir cette enfant. Elle était... pas comme les autres. Elle avait réussi à reprendre le dessus malgré le désespoir.

-Au revoir. Je reviendrais te voir. Mais préviens bien ta maman et ta grand mère !

Lise salua la vendeuse et Luna et sortit de la boutique, en frissonant. Le temps était gris, il pleuvait et Lise n'était pas vétue pour ces circonstances. Mais elle n'avait pas de manteau, et n'avait pas les moyens d'en avoir. Elle possedait 2 jupes, 1 robe, 1 paire de chaussures, un chemisier, un pull et une chemise de nuit. Et c'était déja beau ! C'était les vestiges de son adolescence passée...