achète du tissus

Luna rentra dans le magasin
Elle était fatigué, et sous ses yeux il y avait de grande cerne bleuté. Elle dormait très mal la nuit, chanter tous les soirs l'épuisait et elle n'y prenait plus plaisir. Mais surtout elle avait peur très peur pour sa mère. Celle-ci était très fatigué et Luna avait peur pour le bébé.
Pour se changer les idées elle avait décidé d'aller acheter du tissus, qu'elle broderait pour emmailloter son petit frère ou sa petite soeur à la naissance.
Elle commença par saluer la vendeuse
- Bonjour madame
Et la gratifia d'un sourire mais le coeur n'y était pas. Les tissus se ressemblait tous, Luna hésitait entre deux teintes blanc ou blanc cassé quand...

Lise entrat. Elle avait eu une idée pour Luna.
Après avoir été chez la petite fille, la grand mère de Luna lui avait dit qu'elle se trouvait au magasin de tissus.
-Bonjour, madame, dit gentiment Lise. Bonjour Luna. Tu vas bien ?
Lise demandat à la jeune fille de s'approcher.
-Tu sais, je suis médecin. Et je pense que tu serais exellente en tant qu'assistante. Je te laisses achete ton tissus et on parleras de tous cela, si tu veux bien.
Lise tendit un peut d'argent à la fillette et lui sourit.
-Ca, c'est pour t'acheter quelque chose que tu aimes.

Lise adorait l'enthousiasme de Luna. Mais ce n'était qu'une enfant... elle était si jeune, pleine de vitalité...
-Je n'ai pas dit que tu passerais derrière le mur. C'est hors de question. C'est beaucoup trop dangereux.
Lise aurait bien aimé pouvoir approvisionner de vrais médicaments. Mais c'était hors de propos que la gamine passe le mur.
-Si tu veux travailler avec moi, ce n'est pas à plein temps. Disont un ou deux jours par semaines. Tu t'occuperais des dossiers des patients, tu les accueillerais, etc... Je te payrais un salaire régulier pour toi et ta famille.
Lise savait que Luna était irrité d'être considérer comme une enfant aux yeux de Lise, mais c'était plus fort qu'elle. Lise était très maternelle.

- De toute façon, il faudra bien un jour ou l'autre. Tous le monde meurt de faim ici, et il n'y a plus de fruits nul part. C'est à peine si on trouve des citrons au marché noir. Et je ne laisserai personne de ma famille mourir de faim ou de maladie, le mur c'est notre seul chance.
Elle aimait bien Lise, mais celle-ci ne comprenait pas qu'elle aurait bientôt seize ans. Le mur lui faisait peur, bien sur mais si on pouvait sauver des vies elle prendait des risques.
- Deux jours par semaine ça devrait aller. Comme ça je pourrais aider ma grand-mère à la maison. Papa a bien trop de travail au judenrat, même si ça nous protège.

-Luna, je sais que tu es une grande fille, mais le passage du mur est êtrêmement dangereux. Aussi bien pour toi que pour moi. Je ne veux pas que tu y ailles, car je ne veux pas qu'il t'arrives quelques chose. Je serais très inquiète.
Lise pris la main de Luna et lui sourit.
-Peut être qu'un jour tu seras contrainte de passer le mur, mais ce seras très rare.
Lise sentait que Luna était déçue.
-Tu as compris pourquoi je ne veux pas que tu le passes tout le temps ?

Luna lui avoua
- Je n'ai pas vraiment aimé passer le mur la dernière fois. Mais au moment ou il le faudra je le ferais.
Elle était prête à tous, le ghetto faisait partie de son histoire. Ils étaient tous devenu une grande famille.
Luna sourit à Lise
- Si tu veux un soir je pourrais passer prendre Soyra et Mela. Ca leur changerais les idées. Et puis ma mère veut qu'on essaye d'ouvrir une école caché pour tous les enfants qui le souhaite. Elle était professeur de français dans un collège privé à Varsovie et elle a dit que quand elle irait mieux elle s'en occuperait personellement. En attenant j'essaye de trouver des enfants qui veulent apprendre c'est moi qui m'en occuperait deux matinées par semaine comme ça je pourrais aussi travailler avec toi.
Elle en était fière

Lise comprenait ce que ressentait Luna : de l'oppression.
C'était terrible pour une enfant... NON ! Une jeune fille !
-Ce serait un réel plaisir que Soyra apprenne à lire, écrire et compter. Et je suis sure que Mela adorerait continuer à apprendre.
Lise vit que Luna était très fière, et elle fut soulagée que Luna ai trouver quelque chose qui la rendait heureuse.
-Tu peux commencer à travailler dès demain. Mon cabinet se trouve vers l'épicerie. Mais tu peux venir n'importe quand.
Lise continua :
-S'il y a urgence, je viendrais te chercher.
Lise sourit.
-Tu veux que je te raccompagne chez toi ? Je discuterais des modalités avec ta grand mère.

Luna lui sourit
- Je passerai les chercher demain matin. Et si je trouve des grandes pour s'occuper avec moi de l'école on essayera de prendre les plus petits.
Je passerai demain après-midi. Vers une heure et demi, deux heure. Il faut que je couche Rosa et que je vérifie que maman aille bien avant de partir.
Elle lui sourit une seconde fois. Elle aimait vraiment Lise.
- Je veux bien que tu me ramènes. En plus je crois qu'Ewa a préparé du pain. Mon père a réussi à récupéré de la levure au judenrat elle t'en donnera si tu veux.

-Demain, Soyra ne pourras pas venir, elle est tombée malade la nuit dernière. Je suppose qu'elle a une otite aigue et une angine. Il faut qu'elle se repose.
C'est très gentil à toi de vouloir m'aider.
Lise resta dans ces pensée pendant un moment. Elle pensat au temps ou sa mère et elle sortait le samedi après midi pour aller essayer de somptueuses robes, ou alors pour diner dans de jolis restaurants... Toute cette vie de "riche" lui manquait.
Elle aurait tellement aimé que son père soit encore en vie et que son frère aussi. S'ils avaient étés là, Lise se sentirait peut-être mieux. Son frère était génial. Il était son confident, il était si attentif à Lise, mais s'il était plus jeune qu'elle. C'était comme un frère jumau pour Lise.
Son père était moin présent dans sa vie, mais il adorait ses enfants. Il était très gentil et faisait souvent des blagues. C'était le meilleur papa du monde.
Luna la tira de ses pensées.
-Je suis très contente que tu veuilles que je te raccompagnes. Merci pour ta proposition, mais je me sens obligée de refuser, ma chérie. Je n'ai pas envie de vous prendre de votre pain, ta maman en a plus besoin que moi.
Du moin, je l'espère.
Lise se rapella toutes ces sensations bizarres, toutes ses nausées. Et elle ne comprenait pas pourquoi.

- Je passerai quand même prendre Mela.
Et si tu as besoin de levure n'hésite pas. Les allemands elle eut un air déégouté en pronoçant ce nom ne la trouve pas assez Allemande alors ils ont laissé un camion entier au judenrat. Mon père la distribue un peu partout. Ce qui serait bien c'est qu'il arrive la même chose à un camion de fraise. Elle en salivait, rien qu'à l'idée. Elle aimait tellement les fruits ou au moins des oranges.
Elle éclata de rire, troublant la rue sinistre.
- Enfin ! C'est la vie, tant qu'on ne m'interdit pas de chanter je devrais m'en sortir.
Devant elles passèrent un groupe d'enfants. Beaucoup avait perdu leur parent et vivait maintenant dans la rue, volant pour vivre.
Elle eut une moue pensive
- Il faudrait essayer de les faire venir à l'école. Ca les occupera au moins un peu. J'essayerai de voir avec mon frère il s'entendait bien avec l'un des plus grands avant la construction du mur.

[Chez moi ça s'appelle une grossesse.]

[Chez moi aussi XD]

-Je te préviens, Mela n'est pas une petite fille extravertie. Elle fait tous ce que tu lui demandes. Si tu lui demande de sauter de la fenêtre, elle sauteras. Elle est très calme, et elle adore étudier. Mais elle est très fragile mentalement.
Lise réprima un fous rire quand Luna parlat de la levure qui n'était pas assez Allemande. Elle adorait la façons dont parlait la jeune fille.
-Prions alors pour que le jours où les fraises tomberons entre nos mains !
Lise observa les gens autour d'elle.
6 ans auparavant. Lise était une jolie jeune fille agée de 14 ans. Elle fêtait son entrée dans un prestigieuse école. Toutes ses amies... Trish, Beka, Milise, Athéna, Anthéa, Tiffany... Elle rigolaient pleines d'inscouciances.
Comme les gamins qui passaient devaint Luna et elle. On aurait dit qu'ils s'imaginaient les rois du ghetto.
-Ce serait une exellente idée. Tu sais que tu es une petite... euh... jeune fille très gentille ?

- Ca bouleverse tous la guerre. Mais tant qu'on a un but dans la vie on tient le coup. Il faut toujours se fixer des objectifs. Jamais désesperer.
Luna disait ça avec entrain et pourtant dans ses yeux on ressentait du sceptisme. Mais pouvais t-on croire aveuglément alors que tout son monde s'écroulait.
- Des fraises...
Ses yeux étaient plus que rêveur.
- Il faut qu'il continue à apprendre comme ça les Allemands finiront par se rendre compte qu'ont est plus intelligent qu'eux ou alors ont leur montrera.
Elle souriait
Quand Lise lui dit qu'elle était gentille, elle éclata de rire
- Je me suis quand même fait renvoyé deux jours de l'école quand j'était petite... je n'avais pas voulu m'arrêter de chanter en cours.